Curaçao : le paradis fiscal sur l’eau

Tout comme les Caïmans, les services financiers sont un des piliers de l’économie de l’île de Curaçao, bien connue pour être un paradis fiscal. Dotée d’une histoire très riche, cette petite île des Antilles repose sur un modèle financier particulier.

vue de Curaçao le centre-ville

Le paradis fiscal de l’Île de Curaçao

Bien que le régime fiscal ne soit pas avantageux pour les résidents, les personnes physiques non-résidentes ne sont pas redevables de l’impôt sur les revenus (à l’exception des revenus générés sur l’île de Curaçao). Pour les retraités, l’île est tout aussi attrayante grâce à un taux uniforme de 5% de leurs revenus.

Longtemps connue pour son exploitation touristique et pétrolière des fonds marins, l’île Curaçao est aujourd’hui spécialement attrayante pour les armateurs de tous bords. L’île est en effet un pavillon de complaisance de premier plan. C’est-à-dire que plusieurs propriétaires étrangers de navires choisissent d’y placer leurs navires, notamment pour le caractère peu contraignant de l’île en matière de fiscalité : l’île Curaçao est le paradis fiscal des armateurs donc !

Notons qu’environ 63% de la flotte mondiale de marine marchande navigue sous pavillon de complaisance, ce qui peut générer une activité commerciale et des retombées économiques intéressantes pour les pays qui les accueillent.

Ce paradis fiscal à la particularité de ne pas être un repère pour les banques internationales ou pour les compagnies ou filiales offshores. Son modèle repose désormais principalement sur le tourisme et les armateurs qui viennent découvrir l’île.

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